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 respirer : un outil pour la vie quotidienne

Une main posée sur le sternum, l'autre dans le haut du dos, avoir conscience de son épaisseur entre l'arrière et l'avant dans le mouvement de la respiration. Yoga Yvette Clouet

Avoir conscience de son épaisseur entre l’arrière et l’avant dans le mouvement de la respiration.

 

Petit à petit, respirer devient une action sans effort parce

– que la respiration est libre, n’a d’obstacle à surmonter pour se déployer,
– et que l’on sait respirer.
Dès lors, il devient possible de maintenir facilement une respiration plus profonde que celle qui se ferait naturellement.

 

Cette respiration légèrement active, légèrement amplifiée et allongée
sera notre compagne

– durant la relaxation

En tâtonnant, on expérimente, on recherche et on choisit pour le maintenir un certain niveau de profondeur et d’activité respiratoire qui ne contrarie pas la relaxation, mais au contraire l’approfondit, défatigue mieux et soutient la vigilance.

– dans la vie et durant la méditation,

on maintient une amplitude très facile, qui ne demande qu’une part minime de notre attention (elle reste en arrière plan), légèrement plus profonde que celle qui prendrait spontanément en réaction aux évènements, maintenant en me lisant par exemple.

 

Quand elle est bien établie dans le bassin et dans le dos
cette façon de respirer

– installe dans l’enracinement,

– apporte une énergie supplémentaire et régulière,

– permet de :

conserver son calme ou de le réinstaller,
– gérer des situations de stress, ou de les digérer,
– moins se laisser perturber ou paralyser par l’émotion,
préserver son territoire
– d’accompagner des personnes qui souffrent ou de partager leur vie, en évitant d’être envahi par leur souffrance,
par un langage non-verbal, de les inviter elle-mêmes à respirer

et nous aide à conserver notre liberté intérieure, à être ainsi meilleur lors de tels accompagnements.

 

L’attention à la respiration est une voie d’entrée en méditation

Laissons-nous glisser de la respiration au souffle, de l’agir à l’accueil.

La savourer tout simplement.

S’unir à ce mouvement qui sourd au plus profond de soi.
Il est désir de vivre, aspiration, inspiration.

Se laisser être habité par le souffle et, à travers lui,

se sentir consciemment nourri par le vaste espace
qui nous entoure et qui nous porte.

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